Jacques Hôte
Jacques Hôte - Galerie-1
Jacques Hôte - Presse
Jacques Hôte - Liens
Jacques Hôte
Jacques Hôte - Galerie-1
Jacques Hôte - Presse
Jacques Hôte - Liens


L'oeuvre de Jacques Hôte se compose essentiellement de représentations féminines. Les femmes de ses oeuvres sont voluptueuses, en chair ; on perçoit, dans sa façon de traiter les sujets féminins, son admiration pour les oeuvres plantureuses de la renaissance. Il a réalisé une abondante quantité de nus. Les scènes énigmatiques de son oeuvre sont parsemées de visages aux regards chargés de secrets.  


Cadet d'une famille nombreuse, grand littéraire, Jacques Hôte (1939 - 1986) fut également un mélomane accompli ; ses dessins d'instrumentistes et de quatuors, attestent de son attrait pour la musique. D'autres esquisses traduisent des atmosphères de guinguettes, dans lesquelles ses personnages s'enlacent en tournoyant. Une partie de son travail est inspirée par le folklore.

 

Artiste extrêmement prolifique, ne dormant que très peu, il exécute une profusion de portraits des peintres de son époque. Ses oeuvres puissantes au fusain sont relevées par de légères et subtiles touches de pastels, celles-ci ajoutant encore au mystère de ses personnages. Il est également l'auteur de sculptures en bois.

Son oeuvre oscille entre un imaginaire aérien et transcendant, et « une humanité populaire, bonhomme, affairée à sa besogne... »

 

Il suit les cours de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles chez L. Devos et reçoit plusieurs prix dont le Prix de la Vocation (Reine Fabiola) ou encore le Prix de la Maîtrise de Bruxelles.

Ses oeuvres font partie de collections privées en Europe et aux Etats-Unis, de la collection de l'État, de la Province du Brabant et du Musée des estampes de Bruxelles.

 

Jacques Hôte expose dès 1959, alors âgé de vingt ans et participe à différents salons d’ensemble en compagnie de Jean-Marie Abel, d’Arié Mandelbaum, de Majo Aerts. Il est suivi par la galerie l’Estampille (Sablon) et expose à la Galerie l’As de Pique, la Peggy’s gallery, la Galerie Brachot, la Galerie l’Angle Aigu, la Galerie d’Egmont (Sablon), la Galerie Reflets, la galerie Racines, la Dieleman Gallery,...

Après un court mariage, il rencontre Marie Laroche qui deviendra sa muse et que l’on retrouvera dès lors dans une multitude de tableaux. Sa correspondance laisse une trace vibrante et douloureuse de leur amour. Un fils naîtra de leur union, Sébastien Laroche-Hôte, également peintre et dessinateur. Habitant la place du Sablon (Bruxelles), Jacques Hôte fréquente de nombreux estaminets dont le "Toone" ou "La feuille en papier doré" (lieu de retrouvaille des poètes, des surréalistes et de l'avant- garde belges) et y trouve les figurants de ses allégories. Dans les années soixante, il a également un atelier à la cité des artistes ou "Ateliers Mommen". 


Ami des peintres, sculpteurs, aquafortistes et graveurs Arié Mandelbaum, Jean-Marie Abel, Jo Henrion, Pierre Crasson, Georges Meurant, Paul Timper (cercle Mouvement Réaliste, élève lui aussi de L. Devos et Roger Somville / Voir "P. Timper en train de peindre" J. Hôte / Musée des estampes de Bruxelles); contemporain de Dutrieu, Maus, de Marco Magis ou encore du cinéaste et ami Jean Harlez, l’atelier qu’il occupa rue Franklin sera un rendez-vous d'artistes de tous bords (transformé aujourd'hui en haut lieu de la gastronomie bruxelloise et qui se nomme toujours "L'Atelier").


Participant du mouvement des Nouveaux figuratifs, il se laisse souvent aller à une prose surréaliste:

"...n'oublions pas que c'est le week-end et que, par une étrange coïncidence, ces deux journées de repos correspondent aux deux jours de pluie de la semaine. Oui, on devrait décaler le siècle de deux jours ; il pleuvrait le jeudi et le vendredi ou le lundi-mardi, au choix des nouveaux réformateurs du calendrier coordonné aux précipitations..." (24 juillet 1970).

 

Fin de vie tourmentée.

Souffrant d'une maladie depuis de nombreuses années, il perd peu à peu la « raison ». Il se promène constamment avec son chat et son oiseau, ses inséparables compagnons. A la suite de nombreux séjours à Ostende, il décède à Bruxelles en 1986 d’une mort restée suspecte. Une enquête fut ouverte pour soupçons d'assassinat.


Jacques Hôte laisse derrière lui une vie incontestablement dédiée à l’Art, une considérable collection de dessins à la mine de plomb, au fusain, à l'encre et une quantité de lithographies.


© N. Denis. /2003




                                                                                                   




                                                                                                   

  

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

Accueil

Biographie

Galerie

Presse

Liens

Jacques Hôte

Accueil

Biographie

Galerie

Presse

Liens

Jacques Hôte