Jacques Hôte
Jacques Hôte - Biographie
Jacques Hôte - Galerie-1
Jacques Hôte - Liens
Jacques Hôte
Jacques Hôte - Biographie
Jacques Hôte - Galerie-1
Jacques Hôte - Liens

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /

Accueil

Biographie

Galerie

Presse

Liens

Jacques Hôte

Accueil

Biographie

Galerie

Presse

Liens

Jacques Hôte

Sélection extraits de presse


LES EXPOSITIONS D’ART

Jacques Hôte


Comment ne pas être sensible à la sincérité de Jacques Hôte ? C’est un artiste qui a toujours vécu dans le vif de l’action. Ses grands dessins au trait passionné, aux vibrants contrastes d’ombre et de lumière, sont ceux d’un témoin mais comme Daumier, il se tient dans la lumière et il observe ce que le maître français appelait : « les mouvements de l’ombre. »


Est-ce là une oeuvre à tendance sociale ? Le réalisme de Jacques Hôte nous parait, au contraire, réchauffé par l’idéalisme. On voit bien que la société dont il s’inspire, avec son tumulte bruyant, lui donne surtout la nostalgie d’un intimisme, de la présence féminine qui éveille puissamment son lyrisme. Il traduit d’ailleurs cette attente avec la volonté d’ajouter au caractère descriptif de ses dessins une vérité humaine qui concerne à la fois l’état d’âme du modèle et sa propre rêverie.


Nul ne contestera qu’il y ait une interrogation anxieuse sur l’existence dans les grandes pages de Jacques Hôte. Sa recherche de la plénitude touche à la perfection lorsqu’il dessine le couple en une arabesque sauvage. On devine que son art se dépouillera, qu’il sacrifiera, un jour, les sujets où perce l’intention moralisatrice, pour creuser d’autres sillons. Quelque chose d’amer et de sensuel (reflets de Dostoïevsky et de Baudelaire ?) rayonne déjà des dessins qui révèlent une synthèse plus poussée.

 

C’est à la galerie de l’Angle aigu (96, avenue Louise) que l’on verra les oeuvres de Jacques Hôte, qui a été lauréat du prix de la Fondation belge de la vocation en 1966.

Au studio de l’Angle aigu, Sabine de Coune expose des images qui sont, comme - Le rêve du vieux cheval -, Le Dragon - et - Les Romanichels -, les précieuses projections d’une imagination malicieuse et attendrie.


Le Soir - (1967)


.................................................................................................

Galerie de l’Escalier

Jacques Hôte


Avec Arié Mandelbaum, jeune artiste d’origine israélite qui expose actuellement à Paris, Jacques Hôte est, sans conteste possible, un des meilleurs dessinateurs actuels.

Nous l’avons découvert jadis aux cimaises d’une Galerie de la rue Watteau, nous avons revu quelques-uns de ses dessins à l’Angle Aigu dans le cadre de l’exposition consacrée au « Charme de la femme » ; aujourd’hui, c’est à la Galerie de l’Escalier (rue Duquesnoy, 41) – que nous le retrouvons.


Dans la première critique que nous avons consacré à son oeuvre, nous avons dit que Jacques Hôte était un grand dessinateur.

Notre attention avait été alertée par la vigueur de son crayon, par une extraordinaire facilité et par cette façon de mettre en page qui accorde autant d’importance au blanc qu’au noir, parfois même davantage.

Nous ne connaissions pas Jacques Hôte. Le hasard a voulu que nous le rencontrions, l’autre jour, chez Roger Bar au 7 de la Place St-Jean, rendez-vous traditionnel de tous les artistes. Nous sommes allés chez lui, rue Paul Lauters, nous avons vu son atelier, ouvert ses innombrables carnets de croquis, feuilleté les précieux manuscrits dans lesquels, d’une écriture calligraphiée, il note ses observations et recopie ses poèmes.

 

Nous savons mieux aujourd’hui qui est Jacques Hôte ? L’homme, derrière l’oeuvre, c’est important. Nous savons comment il travaille. Cela aussi a son importance.

Bien sûr, Jacques Hôte n’est pas un homme qui se livre volontiers. On le devine perpétuellement aux aguets. Ce qui l’inquiète, ce n’est pas l’inconnu dans sa maison, c’est la vie. Artiste attentif aux mille choses qui l’entourent, son travail est fait avant tout d’observations, de notes rapides jetées sur le papier. Disons qu’il aime regarder, écouter. Les mots de tous les jours, pour lui, on autant d’importance que les gestes qu’il reproduit rapidement d’une plume ou d’un crayon nerveux. … Certain de son destin, il se regarde, il se relit avec complaisance.


Presque la totalité de l’oeuvre dessinée de Jacques Hôte est consacrée à l’homme, à la femme. Nul mieux que lui ne sait enfermer un caractère entre les traits sensibles du fusain ou du crayon. Comme Lautrec, se souvenant de certains cadrages de Degas, il sait élargir et approfondir un dessin, l’imposer au premier plan. Il a le souci de la représentation réelle. Transcrire le vrai sans que rien ne vienne s’interposer et déformer sa vision, c’était cela l’esthétique naturaliste.


Jacques Hôte a la mémoire du coup d’oeil. Soucieux d’exprimer le maximum de la vie, il choisit les aspects rarement observés du réel, à seule fin d’en tirer une vérité plus puissante. Ainsi, son dessin dépasse le simple instantané photographique. Certes, Jacques Hôte n’en est qu’à ses débuts. Des années seront nécessaires avant qu’il ne s’impose. Mais le temps viendra où ce dessinateur exceptionnel connaîtra la gloire des cimaises réservées aux maîtres.


(La Libre Belgique)1963


.................................................................................................

  

Comme on respire


Un fou de dessin qui plongeait avec passion dans le grouillement

de la vie, la plume et le fusain au poing, dessinant comme d’autres

respirent :

Jacques Hôte s’était quelque peu fait oublier et c’était bien dommage.

Le voici qui refait surface et nous entraîne parmi les pêcheurs, les chalutiers, les cordages et les filets, prêts à reprendre la haute mer et l’espoir de ramener quelque sirène.


L’art de capter l’essentiel d’un visage, d’une attitude et de piéger en quelques traits la lumière.


Des croquis que n’aurait pas désavoué cet autre amoureux des ports et de  l’instantané : Albert Marquet.

A « L’Estampille », Jacques Hôte voisine avec Dolf Van Leggelo, né à Djakarta,

qui lui aussi croque, mais à l’aquarelle, un monde d’arbres et d’humides

atmosphères.


Jean Goldman (J. Cimaise - D.R.)


.................................................................................................


  

Jacques Hôte


Important ensemble de fusains et de pastels d’un dessinateur attiré à la fois par le respect de la tradition et par les audaces d’une expression qui se veut libérée de toute entrave.


J’ai dit jadis qu’il était un révolté qui se contrôlait avec une

grande maîtrise de soi.

 

Il présente beaucoup de figures, des personnages, des couples, des groupes un peu tumultueux, dans un grand brassage d’émotions contradictoires où l’on ne sait pas exactement s’il est tendre ou cruel. C’est très habilement fait, un peu académique, Jacques Hôte se préoccupant plus de modelé que de dépouillement.

 

Mais le savoir est certain et grande la sincérité. Grandes aussi et c’est un « inconvénient » les dimensions des oeuvres !


Stéphane Rey


.................................................................................................

  

A TRAVERS LES GALERIES…

Galerie Le Creuset


Jacques Hôte


Le Creuset semble avoir ouvert bien grandes ses portes aux jeunes peintres. Tant mieux. Il faut aider, il faut encourager les jeunes. Ce n’est pas une besogne facile. Tout le monde sait que les pontifes habituels de la critique en Belgique aussi, se montrent beaucoup plus empressés à tresser et à retresser des couronnes aux peintres faisant partie de ce qu’on peut bien appeler leur… écurie. Certes, on ne peut jamais dire qu’un peintre est arrivé. Qui oserait affirmer, en 1965, que tel ou tel artiste constitue une        « valeur sûre » ? Beaucoup sont aujourd’hui méconnus, qui seront demain brusquement « découverts ».


Voilà pourquoi la critique doit demeurer vigilante, se tenir à l’écart des coteries et des manigances d’arrière- boutique. Il vaut mieux se taire que de dire du mal d’un peintre, écrivait un jour un de mes amis qui fut, à Paris, parmi les plus grands critiques de cette génération.

Il avait souvenir d’un suicide provoqué par une série d’articles publiés dans la presse à la suite de l’exposition d’un jeune peintre : c’était comme si on avait armé la gâchette du revolver avec lequel le « maudit » se logea une balle dans la tête. Pour moi qui m’astreins toutes les semaines à visiter le maximum de Galeries, ce n’est pas toujours dans les « lieux cotés », dans les hauts-lieux sacrés de l’art belge que prétendent être certaines Galeries que je découvre cette sensation de promesses, cet éveil d’une personnalité et pourquoi ne pas le dire, ce besoin de compréhension dont l’artiste se nourrit et vit…


Il arrive que je me trompe. C’est normal dans ce métier. On veut être objectif et on est terriblement subjectif. Cela tient aux idées préconçues qu’on traîne forcément avec soi. Malgré tout, j’espère bien continuer longtemps encore cette passionnante recherche… 

Jacques Hôte est un dessinateur de vingt-quatre ans. Il est déjà maître de son métier. Ce n’est pas un amateur ni un débutant. Il joue son jeu avec toute la facilité d’un talent qui se maintient toujours dans l’exacte vérité : l’image et l’atmosphère.


Ses fusains sont détaillés avec brio dans un style nerveux et très conscient de la valeur de l’éclairage. Une - procédure au St-Jean- illustre parfaitement cet art d’inspiration intacte qui marie le noir et le blanc en accordant au blanc autant de valeur qu’au noir. Le rythme des lignes, tantôt courtes et brèves, tantôt longues et souples, emporte le dessin jusqu’à cette vibration, cet accord entre l’image reproduite et le spectateur : n’est-ce pas cela qu’on appelle la « vérité humaine » ?

 

Dans une -procédure- par exemple, ce n’est pas pour rien que d’instinct (s’en est-il aperçu ?) Jacques Hôte a choisi l’équilibre à gauche puisque ce choix donne au dessin une intensité technique qui matérialise l’atmosphère. Même remarque pour - l’Avocate- où la mise en page traduit déjà une recherche plus précieuse et plus intelligente :

Les dessins dont il l’assorti, témoignent justement du besoin d’enrichissement qu’on sent chez cet artiste… Jacques Hôte : Un nom à retenir, pour l’atmosphère qu’il parvient à créer dans ses dessins, par une prise directe de cette atmosphère et sa restitution en force…


Luc Canon (Candide - 16/03/1965)


.................................................................................................


  

Galerie d’Egmont 

Jacques Hôte


Revoici celui en qui nous trouvions beaucoup d’affinités avec Arié Mandelbaum. Dans ce nouvel ensemble une personnalité propre se dessine avec fermeté...


Le dessin de Jacques Hôte gagne en souplesse, il est plus fort, plus aisé, on sent le créateur moins concentré qu’auparavant. Nous comptons reparler bientôt de lui.


Anita Nardon (La Critique 23/10/1968)


.................................................................................................


  

Jacques Hôte


Est un persévérant, un obstiné, un travailleur. Il montre à la Galerie « L’Angle aigu » un important ensemble de fusains, et quelques peintures à l’huile.

 

Ces sont les grands dessins qui sont les plus significatifs d’un tempérament attiré à la fois par le respect de la tradition et par les audaces d’une expression qui se veut libérée de toute entrave.


On pourrait dire de Jacques Hôte qu’il est un révolté qui se contrôle avec une grande maîtrise de soi. Il montre beaucoup de figures, de personnages, de couples, dans un grand brassage d’émotions contradictoires où l’on ne sait exactement s’il prêche la colère ou l’amour.


Il a beaucoup d’éloquence, un métier solide, une volonté d’arriver qui soutiendra son effort. Bonne chance !

 

Stephane Rey (L’Echo – 29/10/1967)


.................................................................................................




  

Des tableaux comme des fêtes


Il y a des fêtes dans les tableaux, les fusains de Jacques Hôte, lui aussi un « homme » du Sablon. Des fêtes qui, comme celles du Grand Meaulne, dansent entre l’imaginaire et le réel et ont les couleurs de Ravel, de Debussy, de Mozart parfois : « Je travaille toujours en musique. Presque jamais les romantiques : il leur arrive trop souvent de faire du bruit ! »

 

Jacques Hôte, élève de Léon Devos pour la peinture et de Claude Lyr pour la gravure, peint depuis quinze ans et a déjà fait de nombreuses expositions. La prochaine se tiendra à la Galerie d’Egmont, encore un lieu du Sablon, au début de 1974.


Le folklore, les carnavals, le merveilleux le font rêver. Et le rêve est une grande part de sa vie, essentielle pour Jacques Hôte : peu d’objets dans ses œuvres, quelques masques, suggérés, mais beaucoup de personnages, souvent féminins, dont les visages se développent dans une sorte de précise imprécision : «  Je crois que l’on ne voit plus et que l’on ne regarde plus assez. La mémoire est une qualité humaine magnifique. Elle vous rend au centuple ce qu’on lui donne. »


Souvent, Jacques Hôte se souvient d’un geste, d’une expression qu’il a captés presque inconsciemment et, au départ de cette forme, compose un tableau comme un poème, que d’autres pourront lire après lui : « Je déteste le système, l’hermétisme, le jeu gratuit de l’esprit. Ce qui me fait le plus grand plaisir lorsque j’ai terminé une œuvre, c’est qu’elle puisse faire rêver. Il m’arrive parfois de ranger tout ce qui est inachevé dans mon atelier et de ne plus placer devant moi que des feuilles blanches. »



Les feuilles blanches de Jacques Hôte, ce sont ses promesses de gala, de noces, de bals, ses invitations à des voyages sans itinéraires. Ses points de repère s’appellent Vinci, Watteau, Michel-Ange,(il fait aussi de la sculpture). Goya, Rembrandt, Bosch « qui renferme le monde entier ». D’autres encore. Mais ces noms-là sont des indications et aussi, que les livres les plus souvent ouverts dans l’atelier de Jacques Hôte soient signés Apollinaire, Maeterlinck, Baudelaire...


Alain d’Espa (ELLE Magazine – 14/11/1973)


.................................................................................................